Avec le développement d’Internet et la nouvelle génération Z (personnes nées après 1995) qui n’a plus aucun secret pour l’information web, toute visibilité digitale est bonne à prendre.
Cela paraît évident pour les enseignes de shopping, la restauration, les hôtels, etc.
Mais n’en devient-il pas plus vrai pour les soignants également ?
Communication traditionnelle ou évoluée?
Le bouche à oreille ne suffit plus, même dans le secteur médical et paramédical. La nouvelle génération montre de nouveaux comportements dans ses actes d’achat ou prises de rendez-vous. Pour trouver un nouveau médecin ou spécialiste, quoi de mieux qu’une recherche internet ? Activer sa géolocalisation pour repérer le service le plus proche ? Consulter les avis des différents praticiens ? Une prise de rendez-vous sur Doctolib bien plus rapide que l’attente d’un standard téléphonique ?
Vous l’aurez compris, quel que soit le secteur, toute visibilité digitale est essentielle si vous voulez capter vos prospects et futurs patients / clients.
Beaucoup ne se sentent pas prêts, voire non concernés par cette évolution mais ne pas en tenir compte serait passer à côté d’un énorme potentiel.
Qu’en est-il pour les cabinets dentaires ? Les laboratoires de prothèse dentaire ?
L’approche est la même, qu’on parle de relation soignant-patient ou soignant-fournisseur. Les nouveaux praticiens et techniciens dentaires feront partie de cette génération adepte du digital, qu’ils utiliseront au quotidien dans leur travail. Ainsi, mieux vaut développer sa visibilité sur le web : renseigner sa localisation, faire attention à son référencement et son wording, et pourquoi pas créer des réseaux sociaux et un site internet, afin de développer son réseau professionnel et fidéliser sa patientèle / clientèle.
Par ailleurs, gérer une visibilité digitale n’est pas à la portée de tous, certains diront être soignants et non communiquants. Cela peut représenter une charge de travail supplémentaire. Les solutions seraient alors de gérer soi même sa e-réputation ou de sous-traiter. Sous-traiter, oui mais à quel coût ? Certes, cela engendre une nouvelle dépense, mais à terme quel en serait le bénéfice ?
Le référencement, une pratique essentielle pour rester compétitif
Le référencement concerne le rang de visibilité de votre site web dans les recherches par un moteur de recherche.
Il existe deux types de référencement :
- le référencement naturel (SEO : search engine optimization) qui permet d’être davantage visible en développant les textes de vos pages web, articles de blog. En prêtant attention à la rédaction de vos contenus, des mots utilisés selon l’intérêt de votre cible, vous arriverez à faire remonter votre site web dans les résultats de recherche internet face à vos concurrents potentiels.
- le référencement payant (SEA : search engine advertising), il s’agit là d’augmenter sa visibilité par des enchères sur certains mots clés. Généralement, ces enchères fonctionnent en coût par clic (CPC) que vous définirez selon votre budget sur une durée X. Le prix de ces mots clés pourra varier selon la popularité de ces derniers, à vous de choisir la bonne stratégie d’enchères. Utiliser des longues traînes (groupe de 4 à 5 mots clés) est une solution parfois moins coûteuse à l’enchère et autant performante (par exemple au lieu d’enchérir sur “laboratoire dentaire”, enchérissez sur “laboratoire de prothèse dentaire en hérault”). Les extensions Ubersuggest, Keyword Surfer ou encore Keywords everywhere, peuvent être de bons outils pour sélectionner vos mots-clés et optimiser vos enchères. Il suffit d’installer l’extension sur votre navigateur et l’activer, puis taper une recherche concernant votre activité, ensuite l’outil vous affichera sur la droite les mots-clés les plus utilisés sur ce thème, le coût de ces mots clés et autres informations intéressantes.
Pour aller plus loin dans le référencement, vous pouvez aussi réaliser des campagnes d’annonces visuelles, avec des images et vidéos pour vous démarquer davantage. Comme outils de SEA, on vous conseillera principalement Google ads ou encore Semrush.
Cependant, il peut paraître difficile de se lancer dans une pratique qui n’est pas du tout de notre domaine de base. L’avis d’un consultant SEO/SEA ne sera jamais de trop et surtout, le marketing digital peut vous apporter d’excellents résultats.
Le sponsoring sur les réseaux sociaux
Il existe cette autre option, si vous gérez des réseaux sociaux comme Instagram, Facebook, Tiktok, Youtube ou encore Linkedin : budgétiser vos publications.
Un peu dans le même principe que le SEA, vous enchérissez une somme sur une de vos publications ou votre page, selon le média. En bref, vous sponsorisez un post.
Cela va vous permettre d’élargir la portée de vos publications, définir une cible plus précise selon une tranche d’âge, une profession ou des centres d’intérêts, ce qui peut être très intéressant pour du BtoB comme du BtoC. Vous choisissez le budget que vous désirez allouer pour une durée X de sponsorisation et le média vous chiffrera un nombre de comptes touchés. Par exemple, sur un post traditionnel, vous atteignez environ 200 personnes, mais avec une sponsorisation sur 7 jours cela peut dépasser les 1 000 personnes atteintes, voire plus selon votre ciblage. D’autant plus que ces 1 000 personnes correspondront de près à votre cible puisque vous l’aurez définie.
Il est évident que tout métier est en constante évolution avec l’expansion du marketing digital. Faites de cette évolution une opportunité… 😉